Depuis quatre ans, l'école a beaucoup changé avec l'arrivée du premier tableau blanc numérique: les enseignants changent leurs supports et leur manière d'enseigner et les élèves apprennent différemment. Au fur et à mesure des dotations en TBI par la Municipalité, les tableaux verts disparaissent sous les affichages de classe, les boîtes de craies se referment dans les armoires...
Le TBI accapare l'attention de tous, celle des enfants d'abord aux yeux écarquillés devant ces images animées et aux oreilles attentives à toutes ces variations de sons, celle des enseignants aussi qui s'émerveillent devant toutes les possibilités qui leur sont proposées pour exercer leur profession...
Ces TBI sont une révolution pour le milieu scolaire. Les contenus ne changent pas mais correspondent davantage au monde de nos élèves familiarisés chez eux aux tablettes, portables, consoles et à la télévision. Pour nous enseignants, il nous faut capter leur attention. Notre public a changé, nous devons adapter nos pratiques.
Pour les élèves de CP, qui ont besoin de manipuler, il est intéressant de pouvoir déplacer des images sous l'action du stylet.
Découvrir la fable "La cigale et la fourmi" sur une musique de Charles Trénet amène à capter l'attention de tous. Le texte s'affichera ensuite sur l'écran et permettra son étude de la manière la plus classique. Quand les élèves auront recopié le texte, ils pourront l'illustrer à partir de nombreuses images qu'Internet leur proposera...L'enseignante pourra aussi leur présenter une fiche descriptive sur ces deux animaux et leur montrer une vidéo les représentant dans leur milieu naturel...
A ce jour, l'école compte cinq TBI. La priorité a été donnée aux CP, à la classe ULIS. Les CE1 commencent à être équipés. La Municipalité s'est engagée à doter les classes à raison de deux tableaux avec un vidéo projecteur chacun à chaque rentrée des classes. Elle vient aussi de changer le serveur, cette fois-ci beaucoup plus puissant et qui assurera une meilleure connexion à Internet dans tous les bâtiments de l'établissement. Certes, ces actions sont coûteuses mais elles sont indispensables pour l'éducation de nos plus jeunes...
Mme Noël