Les conditions de travail des mineurs étaient très dures. Ils travaillaient dans la chaleur, dans une semi-obscurité, dans le bruit, dans la poussière, dans des positions difficiles.
C'était un travail de force. Ils utilisaient la pioche, la barre à mine, puis le marteau piqueur pour entailler les parois des galeries.
Certains occupaient des postes d'étayeurs pour consolider les parois, d'autres poussaient les wagonnets remplis de morceaux de charbon et d'autres roches. Au 19ème siècle, c'étaient les enfants (appelés "les galibots") et les femmes qui se chargeaient de ce rôle. Puis les chevaux de trait les ont remplacés. Enfin, ces derniers ont vu arriver une locomotive plus efficace qui a soulagé la condition humaine et animale.
Pour empêcher l'éboulement des plafonds, l'étayage était en bois, puis en métal.
Le plus grand danger que craignaient les mineurs était le coup de grisou. Pour repérer la présence de ce gaz, ils se fiaient à la flamme de leur lampe qui s'allongeait et qui bleuissait si c'était le cas. Ils observaient aussi des canaris ou des souris qu'ils apportaient dans ces profondeurs.
En cas d'explosion, suite à la catastrophe de Courrières, les cadres ont pensé à mettre des pare-feux dans les galeries, en faisant installés des bacs à sable aux plafonds qui se renversaient lors de l'explosion. Mais ils se sont montrés peu efficaces et ils ont été remplacés par des bacs à eau tout simplement.
Enfants et accompagnateurs étaient bien fatigués après toute cette visite mais chacun est sorti de la galerie très satisfait d'avoir appris autant de choses en une journée.